Et si un taxi aérien électrique était déployé dans le ciel de Paris durant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Le pôle d’innovation d’Ile-de-France, l’opérateur aéroportuaire ADP et l’opérateur de transport urbain RATP envisagent le développement d’une filière de mobilité aérienne urbaine pour mener à bien ce projet.
Un taxi aérien électrique signé VoloCity
Ainsi, cette branche commencera par une nouvelle zone d’essai de mobilité aérienne sur l’aérodrome de Pontoise ; près de Cormeilles-en-Vexin, au nord-ouest de Paris. Les travaux débuteront quand à eux au premier semestre de l’année prochaine.
Ensuite, comme première étape dans le processus de mise en place, la collaboration a lancé un appel à manifestation d’intérêt auprès de fabricants et d’équipementiers internationaux ; ainsi que de compagnies d’énergie et de concepteurs de vertiports, de sociétés de soutien opérationnel, etc. Les projets sélectionnés seront annoncés le 18 décembre.
Le premier partenaire industriel pour le projet a déjà été annoncé. Il s’agit de Volocopter. Une société dont les véhicules vole depuis 2011 et a déjà effectué avec succès des vols d’essai à Singapour ; mais aussi à Helsinki et Dubaï.
Le Volocopter prend son envole
Le eVTOL VoloCity est déjà autorisé pour des opérations commerciales par l’Agence européenne de la sécurité aérienne. Il a une autonomie de 35 km par charge grâce à ses neuf batteries Li-ion interchangeables. VoloCity peut atteindre une vitesse maximale de 110 km/h.
Il mesure 2,5 m de haut, avec une jante de rotor de 9,3 m de diamètre au sommet. Il abrite 18 rotors. De multiples systèmes de redondance, comprenant les rotors, les moteurs, les batteries et l’avionique. Ils assurent un fonctionnement sûr.
« La société est très heureuse d’être le fabricant eVTOL de choix dans le cadre du projet de mobilité aérienne urbaine de la région parisienne. » Voici ce qu’a déclaré Florian Reuter, PDG de Volocopter. « Nous ouvrirons nos premières lignes de taxis aériens commerciaux dans les deux ou trois prochaines années. Nous sommes donc ravis d’avoir un partenaire de lancement potentiel ici en Europe ».
Enfin, d’ici juin 2021, le projet se penchera sur des essais en conditions réelles des opérations de stationnement, de décollage et d’atterrissage ; ainsi que sur le soutien eVTOL tel que la maintenance ou la recharge des batteries. On espère finalement pouvoir mettre en place une sorte de service à temps pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris. L’objectif étant de compléter les solutions existantes de transport de passagers ou de marchandises.
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