Philip Ashforth Coppola a passé 40 ans à illustrer les stations de métro de New York et à révéler leurs histoires oubliées. Si vous avez déjà fait un tour dans le métro de New York, vous êtes familier de ces stations décrépies et de ces rames bondées.
Mais quand Philip Ashforth Coppola descend dans le métro, il voit quelque chose de différent : des œuvres d’art en mosaïque, dont certaines datent de plus d’un siècle.
Au cours des 40 dernières années, Philip Ashforth Coppola a méticuleusement documenté chaque station de métro de New York, dessinant chaque fresque, chaque panneau et chaque détail de chaque mosaïque. À ce jour, il a dessiné 110 stations. En ce moment, il travaille sur le tronçon de la ligne Lexington Avenue qui relie la gare Grand Central à la 106e street.
Philip Ashforth Coppola a auto-publié six volumes de son travail. Y compris ses croquis, ses notes, et les informations qu’il a retrouvé concernant les concepteurs et les architectes qui ont construit ces stations, dans une série appelée Silver Connections.
Après des décennies à documenter de manière obsessionnelle le système de métro, Philip Ashforth Coppola a finalement obtenu son dû. Princeton Architectural Press publie la première version commerciale de ses dessins pour le grand public dans un volume intitulé One-Track Mind : Dessins du métro de New York. Le livre rend hommage à son travail et présente une sélection de ses croquis d’art les plus emblématiques du métro de New York.
Comme l’expliquent les éditeurs du livre, Jeremy Workman et Ezra Bookstein, les mosaïques complexes que Coppola a documentées n’étaient pas seulement décoratives. Lorsque le métro a ouvert ses portes en 1904, ses créateurs savaient qu’ils auraient du mal à convaincre les gens de l’utiliser.
La merveille du travail de Coppola est qu’il révèle ces détails à tout le monde, même ceux qui montent dans les métros tous les jours mais ne les remarquent probablement pas ou n’ont aucune idée de leur histoire.
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