De nouvelles recherches d’UT Health montrent qu’une seule boisson énergisante peut entraver le fonctionnement des vaisseaux sanguins.
UT Health est allé plus loin que les recherches antérieures. Elles prouvaient déjà que les boissons énergisantes contribuaient à la dégradation de l’émail des dents, contenaient beaucoup de sucre et de caféine ; et étaient souvent mélangées avec de l’alcool. Elles ont alors comme effet de réduire la somnolence, mais pas l’ivresse ; ce qui accroît dans les comportements à risque.
Les boissons énergisantes ont également été associées à des affections du cœur, des nerfs et de l’estomac et à des lésions du foie.
Mais comme si tout cela ne suffisait pas pour vous dissuader, la nouvelle étude récente d’UT Health à Houston pourrait le faire. Les chercheurs ont découvert que la consommation d’une seule boisson énergisante pouvait nuire à la fonction des vaisseaux sanguins. Le Dr John Higgins a observé 44 étudiants en médecine en bonne santé, non-fumeurs, dans la vingtaine. Leur fonction endothéliale a été testée avant de boire une boisson énergisante ; et à nouveau 90 minutes plus tard.
« Une heure et demie après la consommation de la boisson énergisante, les chercheurs ont vérifié la dilatation induite par le flux artériel chez les jeunes adultes ; une mesure par ultrasons indiquant la santé générale des vaisseaux sanguins. Ils ont découvert que la dilatation des vaisseaux était tombé à 2,8% de diamètre après ; ce qui suggère une altération aiguë de la fonction vasculaire. «
La dilatation est importante car elle facilite la circulation du sang dans les artères et réduit les efforts du cœur pour pomper le sang. Il réduit également la pression artérielle. Le Dr John Higgins et ses collègues ont déclaré qu’ils pensaient que l’effet des boissons énergisantes sur l’endothélium était dû à sa combinaison d’ingrédients ; notamment de la caféine, de la taurine (un acide aminé), du sucre et des stimulants à base de plantes.
Considérant que les boissons énergisantes sont le complément alimentaire le plus utilisé aux États-Unis, près du tiers des adolescents de 12 à 17 ans en consommant régulièrement, cette nouvelle étude doit être pris très au sérieux ; même si elle a été effectuée sur un très petit échantillon de personnes.
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