Mathieu CarlierOchi Projects présente un projet de Karolina Maszkiewicz : des jardins suspendus composés chacun de très nombreuses plantes et de fleurs fraîches.
Ochi Projects explique que les installations de l’artiste sont des œuvres vivantes en constante évolution. Installées à l’intérieur dans une salle blanche immaculée, ces installations seront visibles au cours d’une exposition plus qu’éphémère. Un plaisir pour les yeux … mais pas que …
En plus des sculptures suspendues au plafond ou posées au sol, Karolina Maszkiewicz a créé une série de robinets d’où sortent des fleurs poussant vers le bas. En résulte un petit tas de pollen sur le sol qui devient également un élément de l’installation artistique. Comme je vous le diais, en plus d’être graphiques, ces installations ont un sens. Elles sont une métaphore autour de la vie, de la mort et de la renaissance. Elle mettent aussi en relief la relation de l’homme avec la nature.
Ce type de concept a été exploré par de nombreux artistes mais Karolina Maszkiewicz a souhaité encrer le sien dans le présent. L’artiste basée à Los Angeles, s’inscrit à contre courant de la jungle urbaine, des célébrités et des médias sociaux dans lequel nous vivons. Pour elle, le caractère éphémère de ses sculptures prendre un sens profond et mélancolique encore plus fort.
L’exposition de l’artiste ne dure que deux semaines. Durant cette période, les installations sèchent, flétrissent et meurent. Une sorte d’analogie microscopique et en avance rapide à notre propre trajectoire de vie. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la vision de l’artiste n’est pas morose. Elle utilise les fleurs comme un symbole pour représenter notre instinct humain fondamental qui aspire à la beauté, peu importe l’impermanence.
On peut ne pas être d’accord avec sa vision, ou même ne pas la comprendre, mais quoi qu’il en soit, le résultat s’admire et se déguste avec les yeux !
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