Mathieu CarlierIl s’avère que les kits repas que vous pouvez vous faire livrer chez vous par des services tels que Seazon, Quitoque ou HelloFresh pourraient être plus que pratiques ; mais pas que …
Il s’avère aussi que les kits repas pourraient être meilleurs pour la planète que d’aller faire ses courses en magasin ! C’est un peu contre-intuitif compte tenu de tout l’emballage et de la livraison qu’impliquent ce type de services.
Mais une étude de l’Université du Michigan a révélé que les émissions de dioxyde de carbone liées au repas moyen d’une épicerie dépassaient de deux kilogrammes celles associées à la plupart des solutions préemballées.
La différence réside dans la quantité de déchets de nourriture que les kits de repas évitent. Alors que les repas des magasins ont moins d’emballages par repas, il faut acheter plus de nourriture ; ce qui entraîne une augmentation des déchets alimentaires ménagers. Il s’avère que tous les emballages en carton et en plastique ne sont pas aussi dommageables que des aliments que l’on ne consomme pas.
Le modèle des kits repas réduit également certains des déchets courants dans les grandes surfaces ; tels que le surstockage pour éviter les pénuries. Et il est plus efficace pour un camion de livrer plusieurs repas que pour plusieurs conducteurs de se rendre au magasin. Ces émissions du dernier kilomètre représentaient 11% pour un repas de repas acheté en magasin et 4% pour ceux livrés à la maison.
Ces économies d’émissions de gaz à effet de serre sont une bonne nouvelle. Surtout quand on voit l’augmentation de la demande de livraison de kits repas. En 2018, les ventes aux États-Unis ont atteint 3,1 milliards de dollars. Peu d’études ont été réalisées sur ce modèle relativement nouveau, mais elles pourraient nous aider à mieux comprendre les moyens de minimiser les impacts du système alimentaire en réduisant davantage le gaspillage alimentaire et en le couplant aux avancées de la logistique de transport et à des emballages plus durables.
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