Des ingénieurs d’Amazon développent des boucliers faciaux

Des ingénieurs d’Amazon ont travaillé avec un groupe de volontaires pour développer des écrans faciaux réutilisables pour les employés en première ligne.

Ces ingénieurs d’Amazon travaillent habituellement au département conception mécanique et de matériel d’Amazon Prime Air. Ils ont adapté la conception des boucliers du Washington State 3D Face Shield Hub. Ils ont amélioré les boucliers pour qu’ils soient plus confortables et sa conception plus pratique en fonction des commentaires des professionnels médicaux.

Le nouveau design, par exemple, comporte moins d’angles vifs qui pourraient s’accrocher aux cheveux ou aux vêtements. Aussi, un bandeau réduit la pression sur le front de l’utilisateur.

« Quand vous pensez à Amazon, vous ne pensez pas naturellement à la conception de matériel. », a écrit Brad Porter, vice-président de la robotique chez Amazon. Mais « de nombreuses équipes de l’entreprise sont spécialisées dans cette discipline. » La société a réaménagé ses installations de fabrication en transformant une machine. Elle est normalement utilisée pour couper le matériel destiné à la fabrication des drones. Cette machine deviendra une machine qui coupe les écrans pour les boucliers faciaux.

Les ventes des écrans faciaux seront d’abord limitées aux employés en première ligne. La société prévoit de les vendre « à un prix nettement inférieur » à celui des autres produits sur le marché. Le design a été approuvé par les Instituts nationaux de la santé. Il devrait être en vente sur Amazon prochainement.

Amazon a également proposé des ressources open source pour l’impression 3D et le moulage par injection. Ainsi, cela permettra à toute personne possédant l’équipement de fabriquer ses propres boucliers. L’entreprise affirme avoir déjà fait don de 10 000 boucliers.

Amazon n’a pas répondu à un courriel de The Verge lui demandant si elle prévoyait de fournir les boucliers à ses propres travailleurs. De nombreux employés de l’entrepôt d’Amazon se sont plaints de ne pas avoir reçu suffisamment d’équipements de protection individuelle. Empêchant ainsi la propagation du coronavirus sur leur lieu de travail.