L’engagement sur Facebook décline ! En vous référant aux chiffres officiellement rapportés de Facebook, vous présumeriez que ce n’est pas le cas, mais une accumulation croissante de données tierces laisse supposer le contraire. Un nouveau rapport de eMarketer montrant à nouveau une baisse de l’utilisation de Facebook et prévoyant des baisses identiques dans les futur.
Comme vous pouvez le constater ici, le temps moyen passé sur Facebook est en baisse, et celui sur Instagram est en hausse. Ce n’est évidemment pas si grave pour Facebook dans l’ensemble, étant donné que ce dernier possède les deux plates-formes. Cependant, cela suggère encore une fois que les gens passent moins de temps sur The Social Network ; ce qui pourrait être un facteur important pour toute stratégie sociale.
Mais ces tendances sont-elles vraiment correctes ? Comme indiqué, elles semblent contredire les chiffres publiés par Facebook. Alors qui a raison ? Quels chiffres sont exacts ? L’engagement sur Facebook décline-t-il réellement ?
L’engagement sur Facebook décline bel et bien
Alors que le nombre d’utilisateurs actifs officiels de Facebook continue d’augmenter chaque trimestre, divers rapports suggèrent que l’engagement de Facebook ; c’est-à-dire le temps passé par les utilisateurs sur la plate-forme, est en fait en déclin.
Le dernier rapport Edite Research Infinite Dial, publié en mars, montrait que Facebook avait perdu environ 15 millions d’utilisateurs actifs aux États-Unis ; soit 6% de son public actif depuis 2017.
En octobre dernier, un rapport de Piper Jaffray, s’appuyant sur les réponses de plus de 8 600 adolescents de 48 États américains, a révélé que la popularité de Facebook avait considérablement chuté depuis 2016, au profit de Snapchat et Instagram ; l’engagement sur Facebook décline dans le même temps.
Une étude de Pew Research publiée en septembre de l’année dernière a révélé que 42% des utilisateurs de Facebook avaient réduit leur activité et leur engagement quotidiens sur la plateforme. Si l’on se base sur ces informations, provenant de sources très réputées, il faudrait en conclure que Facebook connaît une baisse d’utilisation ; en dépit d’un nombre croissant d’utilisations. Alors pourquoi ça ?
Tout d’abord, lorsque vous consultez le graphique de la MAU de Facebook, vous pouvez voir que la majorité de la croissance de Facebook provient actuellement de l’extérieur de l’Amérique du Nord ; où toutes les études susmentionnées ont été menées.
Cela expliquerait en partie cette divergence. Mais encore une fois, les chiffres de Facebook montrent que les États-Unis enregistrent toujours une croissance. Le graphique ci-dessus, même dans cette partie inférieure bleu foncé, ne reflète pas les baisses suggérées par ce tiers.
Pourquoi donc ?
La variance correspond en fait au temps passé par rapport à l’activité. La liste de Facebook ci-dessus montre les utilisateurs actifs mensuels ; c’est-à-dire les personnes qui se sont connectées à Facebook à un moment donné au cours d’un mois. Les études mentionnées ci-dessus (à l’exception du rapport « Infinite Dial ») font référence au temps réel passé sur la plate-forme. Facebook ne parle pas du temps passé sur la plateforme. Auparavant, avec des mises à jour peu fréquentes, aucune mise à jour officielle sur cette statistique depuis 2014 ; lorsque le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré que les utilisateurs américains passaient 40 minutes par jour dans l’application.
En 2016, Facebook a signalé que l’utilisation avait augmenté en moyenne à 50 minutes par jour, mais que ses paramètres étaient légèrement modifiés. Comme l’a noté Zuckerberg lors de la présentation des résultats du premier trimestre 2016 de Facebook : « Aujourd’hui, les gens du monde entier passent en moyenne plus de 50 minutes par jour à utiliser Facebook, Instagram et Messenger ; et cela ne compte pas WhatsApp. »
Notez la différence ici. Facebook a bien signalé le temps moyen passé, mais il est passé de Facebook seul à un nouveau chiffre de la « famille d’applications Facebook ». Il est intéressant de noter que Facebook a également annoncé qu’il allait passer à la génération de rapports trimestriels sur les statistiques de sa «famille d’applications» ; ce qui aurait pour effet de réduire l’attention portée à Facebook et de mettre en avant l’énorme portée plus large des applications de Facebook.
En janvier de cette année, Facebook signalait qu’environ 2,7 milliards de personnes utilisaient une de ses «familles d’applications» chaque mois. Mais comment, exactement, ils utilisent chacune est moins spécifique. Mais clairement, d’engagement sur Facebook décline bel et bien quand on prend les chiffres globaux.
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