Le Canada est en train de revoir son programme de recyclage. Cela impliquerait que les entreprises soient responsables des déchets d’emballage de leurs produits.
Ainsi, le Canada laisserait aux entreprises la responsabilité des déchets d’emballage, au lieu d’obliger les consommateurs à assumer les coûts par le biais de leurs taxes municipales. Une idée pour le moins intéressante. Je crois qu’elle existe en France. Mais uniquement dans certains supermarchés et de façon totalement libre et volontaire.
« Les déchets d’emballage et la pollution ne sont pas des accidents, mais les conséquences des décisions prises au stade de la conception, qui déterminent environ 80% des impacts environnementaux. »
Le ministre de l’Environnement, Jeff Yurek, a déclaré : « Cela coûte aux municipalités et aux contribuables des millions de dollars par an. Aussi, ces coûts devraient augmenter d’environ 10 millions de dollars par an après 2019. » Radio-Canada affirme que le transfert de la responsabilité du programme de recyclage aux producteurs permettrait aux municipalités d’économiser plus de 125 millions de dollars par an.
La directrice générale du Conseil canadien du commerce de détail, Diane Brisebois, soutient le rapport, affirmant que la réduction des déchets est devenue une tendance mondiale et que les consommateurs réclament moins d’emballage.
Le rapport recommande également de rationaliser la liste des matières recyclables du pays, plutôt que de laisser aux municipalités la responsabilité de déterminer ce qui doit être recyclé et ce qui ne l’est pas. Cela réduirait la confusion pour les résidents et faciliterait l’éducation de l’ensemble de la population par le biais des médias.
Selon Environmental Defense, un groupe d’action environnementale canadien, ce processus de rationalisation devrait inclure l’élimination de certains matériaux non recyclables ou difficiles à recycler ; tels que les tasses à café à plusieurs couches et les contenants noirs à emporter. Il devrait aussi limiter la quantité de déchet plastiques jetables utilisés. Une interdiction nationale obligerait les détaillants à proposer des alternatives plus écologiques.
La mauvaise nouvelle est que le plan ne sera mis en œuvre qu’en 2023, ce qui est absurdement éloigné. Les citoyens du Canada aimeraient que des mesures soient prises immédiatement.
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