Mathieu CarlierCityTree est un mur vert de haute technologie de quatre mètres, encastré dans un cadre en béton. Selon son concepteur, il serait capable de nettoyer autant d’air pollué que toute une forêt.
Pour y arriver, CityTree combine l’internet des objets et la biotechnologie pour collecter des données tout en améliorant l’environnement urbain. Créé par Green City Solutions, le CityTree n’est pas vraiment un arbre, mais plutôt une zone de culture en mousse qui élimine la poussière, le dioxyde d’azote et les gaz d’ozone de l’air tout en recueillant des données météorologiques.
En plus de cela, le système est autonome en électricité grâce à des panneaux solaires et utilise des filtres pour s’alimenter en eau avec les eaux de pluie.
Les capteurs Wifi mesurent des facteurs tels que la température, la qualité de l’eau et l’humidité du sol qui aident chaque CityTree à se réguler lui-même tout en permettant à ses concepteurs de mesurer l’efficacité de leur travail. Sur une période d’un an, chaque arbre peut supprimer jusqu’à 240 tonnes métriques de CO2. De quoi induire un réel changement climatique de l’air.
Chacun dispose d’un affichage pour diffuser des informations et des publicités. Ils disposent également de bancs optionnels de chaque côté. Green City Solutions, la société créatrice du système, s’occupe de la maintenance. Une version lite, d’un mètre carré, existe aussi pour des espaces plus petits.
Le premier CityTree d’Asie a été installé à Hong Kong l’été dernier et environ 20 autres ont été installés dans des villes comme Oslo, Paris et Bruxelles. D’autres sont prévus, mais les formalités administratives sont longues et complexes. D’autres sont prévus, dans des pays en développement comme l’Inde.
Bien que cette solution ne suffise pas à lutter complètement à lutter contre la pollution de l’air urbain, elle est pour le moins intéressante et idéale pour être intégrée dans une solution plus complète et globale.
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