Né à Karbala pendant la guerre Irak-Iran alors que son père était emprisonné par Saddam Hussein en tant que dissident, Ali Alamedy s’est tourné vers les livres comme un moyen d’échapper à la barbarie dans laquelle il vivait.
Ali Alamedy utilisait les livres pour fuir la réalité. Plus tard, devenu adulte, il a commencé à recréer des scènes de vie avec des lieux de ses propres souvenirs. Ce qui est génial, c’est qu’avec son travail, il fait revivre des lieux qui n’existent plus que dans son imagination. Ce qui est fou, c’est le niveau de détail de ses miniatures.
En arabe, le mot «miniature» se traduit par «une petite peinture sur papier». « Quand un artiste en herbe souhaite créer ce genre de miniatures, peut importe les matériaux de construction. Quand j’ai commencé à créer, j’ai utilisé tout ce que j’avais sous la main : feuille d’aluminium, trombones, tiges en plastique, bloc de mousse, café, etc. »
Lorsqu’il a commencé à publier le fruit de son travail sur Facebook, Ali Alamedy a tout de suite séduit une large communauté de fans dans le monde. Son travail est alors devenu de plus en plus méticuleux. Son plus grand projet à ce jour est le studio photographique de 1900 qu’il a construit en l’honneur d’un ancien photographe. Il a passé 9 mois à construire plus de 100 objets miniatures à partir de zéro en fonction de photographies historiques de différents studios. Un véritable défi puisque toutes ces photos étaient en noir et blanc. « La partie la plus difficile était de retranscrire l’esprit d’un tel lieu à une si petite échelle », explique-t-il.
Le New York Times s’est récemment intéressé au travail d’Ali Alamedy. Une vidéo a été tournée pour l’occasion. Si vous souhaitez découvrir un peu plus le travail d’Ali Alamedy, allez faire un petit tour sur son compte Instagram.
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