Wyss Institute dévoile un bras robotique mou pour les sous-marins

Le travail du Wyss Institute dans les robots mous et la robotique ont porté leurs fruits ; il vient de dévoiler un bras robotique mou pouvant être utilisé sur des sous-marins.

L’invention de Wyss Institute a pour objectif d’étudier la vie marine délicate comme le corail, les méduses et les poulpes. Selon le Wyss Institute, cette dernière itération se déplace avec une « dextérité sans précédent ».

Le Wyss Institute avait présenté au mois d’Août des bras robotiques souples. Mais ce nouveau bras est contrôlé par un gant équipé d’un ensemble de capteurs souples ; pouvant être portés par un scientifique pour contrôler le bras du robot. L’opérateur doit simplement faire pivoter et plier son poignet pour déplacer le bras en conséquence, ou plier son index pour faire fonctionner les pinces.

Le bras lui-même comprend des pièces interchangeables capables de se plier, de pivoter et de s’agripper ; ce qui permet de l’adapter parfaitement à la tâche à accomplir et d’étudier de nouveaux espaces sous-marins. Le bras est alimenté à l’aide d’un moteur hydraulique, qui, selon les chercheurs, convient à une utilisation dans des endroits difficiles et éloignés.

Le bras a été développé en collaboration avec l’École d’ingénierie et de sciences appliquées John A. Paulson de Harvard, le Baruch College de la City University New York et l’Université de Rhode Island.

« Ce nouveau bras robotique souple remplace les bras rigides de la plupart des sous-marins ; ce qui permet à nos pinces robotiques souples d’atteindre et d’interagir avec la vie marine avec beaucoup plus de facilité dans divers environnements et de nous permettre d’explorer sont actuellement peu étudiés. », explique Brennan Phillips, premier auteur de la recherche associée, dans un communiqué de presse.

La technologie a été mise à l’essai à bord d’un sous-marin de trois personnes dans des écosystèmes jamais explorés ; au fond de l’océan, autour de l’archipel Fernando de Noronha au Brésil. Les chercheurs ont déclaré avoir été en mesure d’interagir ou de recueillir une éponge, un concombre de mer, un corail ramifié et un tunicier bioluminescent.

Ses créateurs supposent que la technologie pourrait un jour permettre de créer des laboratoires sous-marins ; où la recherche pourrait être effectuée au lieu de devoir amener des échantillons sur la terre ferme.

« Ce robot logiciel contrôlé par des gants et de faible puissance a été conçu pour le futur biologiste marin. Il sera capable de mener des recherches scientifiques bien au-delà des limites de la plongée autonome ; et avec des moyens comparables ou supérieurs à ceux d’un plongeur humain. », explique Robert Wood.