Mathieu CarlierGoogle DeepMind représente bien ce que sera surement le futur de la santé. Google vient en effet de créer une nouvelle division entièrement dédiée à la résolution des problèmes de santé. Mais alors qu’est-ce que cela implique réellement ?
Google DeepMind est né suite au rachat de DeepMind par Google en Janvier 2014 pour la somme de 650 millions de dollars. Avant ce rachat, le site web de DeepMind expliquait qu’il s’agissait d’une « société d’intelligence artificielle de pointe ». La société avait créée un réseau neuronal capable d’apprendre à jouer à des jeux vidéo de la même manière que les humains. Google a donc sans doute racheté cette société pour rivaliser avec d’autres entreprises travaillant aussi sur l’intelligence artificielle.
Demis Hassabis, Shane Legg, et Mustafa Suleyman ont fondé Google DeepMind à Londres en 2010. Google a décidé d’acheter DeepMind après que Demis Hassabis ait créé un programme avec des capacités de jeu surhumaines. Selon le New Yorker, ce programme combine deux formes de cerveaux d’intelligence artificielle : un réseau neuronal profond ainsi qu’un algorithme de renforcement et d’apprentissage.
A l’intérieur de Google DeepMind se trouve la division santé : Google DeepMind Health. Alors que DeepMind se concentre sur l’intelligence informatique, DeepMind Health est axé sur des questions de santé. Cette division collabore directement avec « des cliniciens de première ligne pour développer une technologie qui contribue à améliorer les soins donnés aux patients. » DeepMind Health pense pouvoir « faire une réelle différence dans la vie des gens à travers le monde. »
Au Royaume-Uni, DeepMind Health travail avec le National Health Service afin de fournir aux « cliniciens des outils et le soutien dont ils ont besoin pour continuer à fournir des soins de qualité. » La première application réelle d’appelle Streams.
Streams peut aider à détecter des lésions rénales aiguës qui pourraient passer inaperçues. DeepMind prévoit également de créer une application de gestion des tâches, appelé Hark. Elle permettra de mieux s’occuper des patients sur place dont l’état pour s’empirer. Actuellement seules deux études pilotes à petite échelle sont en cours. Curieusement, l’intelligence artificielle n’en fait pas parti. Selon DeepMind Health il est « trop tôt pour déterminer où l’intelligence artificielle pourrait être utilisée ». Néanmois, la la division est « exitée » de la possibilité de pouvoir l’utiliser dans l’avenir.
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