Le MIT Media Lab, a inventé AIR-INK, un dispositif qui capture la pollution atmosphérique. Grâce à cela il a réussi à transformer cette pollution en encre de haute qualité pour l’art.
AIR-INK est la réponse à une question simple : comment pouvons-nous transformer quelque chose d’aussi laid que la pollution de l’air en quelque chose d’aussi utile que l’encre ?
Auourd’hui, AIR-INK est disponible via une campagne de crowdfunding sur Kickstarter. Marqueurs et recharges y sont proposés. En utilisant 30 ml de cette encre, vous annulez 45 minutes de pollution. Une performance assez incroyable, que ressemble quand même à un gros fake, mais qui après vérification est bel et bien réelle. Je vais vous expliquer comment cette performance a été possible et comment ce produit a pu voir le jour.
Comme je vous le disais, ce produit est fabriqué à partir de particules de pollution atmosphérique ; à savoir la suie de carbone non brûlée que nous voyons sortir du tuyau d’échappement des voitures, des cheminées, des générateurs. On peut le dire, cette encre est un véritable prouesse technologique.
L’encre est fabriquée en trois étapes. Les encres noires de carbone, les moins chères, sont fabriquées par combustion délibérée de combustibles fossiles. Pour les capturer, un dispositif propriétaire, le KAALINK, est monté sur le tuyau d’échappement des véhicules. Cela ne prend que 45 minutes pour produire 30 ml d’encre liquide.
La deuxième étape consiste à éliminer les métaux lourds et les agents cancérogènes. C’est pour cela que vous ne risquez rien en l’utilisant. Enfin, le carbone est ensuite utilisé pour faire différents types d’encres et de peintures.
AIR-INK est actuellement disponible dans des stylos avec pointe de 2mm, 15mm, 30mm et 50mm. Si cette campagne de crowdfuning est un succès, le MIT prévoit de créer des peintures à l’huile, des peintures pour les tissus ou encore des peintures extérieures.
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