Pourquoi le programme de voitures semi-autonomes d’Uber à San Francisco est-il un échec ? Quelques semaines après le lancement des tests, le département des véhicules motorisés de Californie a révoqué les enregistrements des 16 véhicules d’Uber.
Le programme de voitures semi-autonomes d’Uber a donc du s’arrêter. Mais alors, que s’est-il passé ? Après un lancement assez homogène et de grande envergure à Pittsburgh, le déploiement à San Francisco a été assez chaotique.
Tout d’abord, le département des véhicules motorisés de Californie a averti Uber qu’il n’avait pas obtenu les permis d’essai appropriés pour son programme. Quelques heures après, le site The Verge avait rapporté qu’une des voitures d’Uber avait grillé un feu rouge et faillit percuter une autre voiture.
Uber avait alors examiné ce cas et déterminé que c’était en fait la faute du conducteur assis dans la voiture. En effet, Uber utilise toujours un conducteur dans ses voitures semi-autonome pour « prendre le relais ».
Il y eu ensuite un problème de piste cyclable. Les véhicules d’Uber ont la mauvaise habitude de conduire dans les pistes cyclables de San Francisco. Ici, pas d’erreur humaine mais bien un bug logiciel.
En attendant, les RP d’Uber s’agitent pour tenter de minimiser le marasme. Le premier argument, concernant les permis, est que la société n’en a pas demandé car il ne s’agit pas de voitures autonomes. En parallèle, la société affirme qu’elle essaie d’améliorer la sécurité publique.
Mais Uber ne souhaitant pas engager le dialogue avec les autorités, ces dernières ont décidé de révoquer l’immatriculation des voitures de la société. Du coup, il se pourrait bien qu’Uber revoie sa position. Reste qu’au lieu d’essayer de convaincre les régulateurs que les voitures ne sont pas autonomes, Uber devrait travailler pour rendre ses voitures complètement autonomes sans risquer la vie de ses passagers, des cyclistes et des piétons.