Comment fonctionne l’Autopilot de Tesla ? C’est une question qui se pose de plus en plus du fait de la controverse qui fait rage depuis plusieurs semaines outre-atlantique.
Comment fonctionne l’Autopilot de Tesla ? Cette question ne cesse de revenir dans les différents médias Américains. Pas une semaine sans une histoire autour de la fonctionnalité de pilote automatique des célèbres voitures électriques.
Le phénomène ne se limite pas uniquement aux Etats-Unis. La semaine dernière, un conducteur chinois du Model S avait publié une vidéo de sa voiture en train de se rabattre sur une voiture garée sur le bas-côté. En analysant les journaux de la voiture, Tesla avait découvert que le conducteur n’avait pas ses mains sur le volant au moment de l’accident … du coup, le conducteur avait été incriminé par la marque.
« Le conducteur de la Tesla, dont les mains ne sont pas détectées sur le volant, n’est pas en mesure de diriger sa voiture pour éviter une autre voiture », a déclaré Tesla dans un communiqué. « Comme cela est clairement indiqué, AutoSteer est une fonction qui exige que le conducteur garde les mains sur le volant en tout temps afin d’être prêt a prendre le relais a tout moment ». Plus tard, il avait également été découvert que ce conducteur avait regardé vers le bas, au moment de l’impact, pour consulter son téléphone.
Cet accident, et les précédents accidents, jettent un peu l’opprobre sur le logiciel du pilote automatique de Tesla. Beaucoup commencent à dire qu’il n’est pas abouti et pas fiable. Mais il faut savoir que ce ne sont que les accidents qui font les unes de la presse. Sur Facebook, certains conducteurs n’hésitent pas à raconter comment leur voiture leur a permis d’éviter un accident tragique. Ces cas sont d’ailleurs bien plus nombreux que les autres.
Bien évidement, il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit que d’une machine et d’un logiciel. Il existera toujours une marge d’erreur. Malheureusement, le public ne saurait tolérer rien de moins qu’un taux de réussite de … 100 %.