Pour l’instant, la Terre est le seul endroit de l’univers où nous pouvons vivre. Mais une étude sur les univers virtuels suggère que les exoplanètes habitables de la Terre sont plus courantes que nous le pensions.
Avant de s’intéresser aux univers virtuels, il est logique que les astronomes aient concentré leurs recherches sur la vie extraterrestre et les mondes qui ressemblent le plus au nôtre. Mais à quel point les planètes semblables à la Terre sont-elles en orbite à une distance viable ?
Une étude précise sur les univers virtuels et les exoplanètes
Les chercheurs d’une nouvelle étude affirment avoir fourni l’estimation la plus précise à ce jour. Et vous allez le voir, il y en a plus que nous le pensions.
Selon les simulations créées pour cette nouvelle étude, des exoplanètes potentiellement habitables, semblables à la Terre, pourraient être trouvées autour d’une étoile sur quatre ressemblant au Soleil. La taille de ces planètes serait comprise entre 0,75 et 1,5 fois celle de la Terre. Aussi, leurs « années » dureraient entre 237 et 500 jours. Cette période orbitale les place dans la zone habitable, où les températures sont idéales pour que l’eau liquide et donc la vie existe à la surface.
Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs des universités Pennsylvania State et Brigham Young ont créé des simulations détaillées de divers univers virtuels. Ensuite, ils ont déterminé quel pourcentage de planètes de ces univers virtuels serait détectable par un observateur disposant de nos capacités actuelles. À partir de cela, ils peuvent ensuite se pencher sur les exoplanètes semblables à la Terre dans l’univers réel et en déduire le nombre total d’exoplanètes.
Des simulations très précises
Pour que ces simulations soient aussi précises que possible au départ, les chercheurs ont utilisé les données recueillies au cours des dix années de chasse à l’exoplanète du télescope spatial Kepler ; ainsi que dans l’étude exhaustive des étoiles réalisée par Gaia.
« Nous avons utilisé le catalogue final des planètes identifiées par Kepler et les propriétés d’étoiles améliorées de la sonde Gaia de l’Agence spatiale européenne pour construire nos simulations. » ;a déclaré Danley Hsu, premier auteur de l’étude. « En comparant les résultats aux planètes cataloguées par Kepler, nous avons caractérisé le taux de planètes par étoile et son incidence sur la taille de la planète et la distance orbitale. Notre nouvelle approche a permis à l’équipe de prendre en compte plusieurs effets qui n’avaient pas été inclus dans des études précédentes. «
L’étude devrait aider les futures missions de recherche de planètes, telles que le télescope spatial James Webb, dont le lancement est prévu pour 2021.