L’interdiction des trottinettes électriques est désormais entérinée dans la ville de Nashville. Elle est liée à la mort d’un homme. Le maire de la ville, David Briley, a informé sept sociétés de trottinettes électriques de l’interdiction dans une lettre publiée vendredi sur Twitter.
L’interdiction des trottinettes électriques menaçait depuis quelques temps
Voici comment le Maire justifie l’interdiction des trottinettes dans sa ville. « Nous avons constaté les coûts liés à la sécurité publique et à l’accessibilité que ces appareils entraînent, et ce n’est pas juste pour nos résidents que cela continue. Si ces dispositifs reviennent dans le futur, ce sera après un processus public, selon nos conditions, avec une surveillance stricte des chiffres, de la sécurité et de l’accessibilité.»
David Briley avait envisagé d’interdire les trottinettes électriques il y a un mois ; selon le Tennessean. Mais ce n’est pas avant que Nashville connaisse sa première mort liée aux trottinettes électriques que le maire annonce officiellement son plan visant à retirer les scooters de la ville. Brady Gaulke, 26 ans, a été heurté par un véhicule et tué en conduisant une trottinette électrique. La police a constaté que Brady Gaulke avait plus de deux fois la limite légale d’alcool dans le sang et qu’il était responsable de l’accident.
Une interdiction partielle
Jusque là Nashville comptait sept entreprises et jusqu’à 4 000 trottinettes électriques dans les rues. David Briley. En consultation avec le conseil municipal de Nashville, il prévoit de permettre à une ou deux entreprises de revenir éventuellement et de remettre les plus petites flottes de scooters dans les rues. Les entreprises seraient en concurrence pour des créneaux horaires limités selon un processus supervisé par la Commission des licences de transport de la ville.
Depuis leur apparition à la fin de 2017, les trottinettes électriques ont déconcerté les responsables municipaux. Les villes ont tenté de concilier la popularité des appareils avec la nécessité de mieux réglementer leur nombre tout en obligeant les entreprises à demander des permis.
Certaines villes ont proposé des règles trop lourdes pour les entreprises de location de trottinettes, les obligeant à décider de rester ou non. Uber a retiré ses motos et trottinettes électriques Jump de San Antonio, au Texas, la semaine dernière, après que la ville a proposé des modifications qui réduiraient sa flotte de moitié. A Paris, la maire Anne Hidalgo propose de nouvelles règles après le décès, le 10 juin, d’un utilisateur de trottinettes qui a été heurté par un camion.
L’État de New York a récemment légalisé les trottinettes électriques, mais permettra aux villes d’écrire leurs propres règles à l’intention des entreprises de trottinettes.