Le nouveau système Free Drive de Schaeffler propose purement et simplement de supprimer la chaîne du vélo. Sur les vélos électriques existants – ou les vélos non électriques, d’ailleurs – la puissance de pédalage du cycliste est transmise à la roue arrière par une chaîne et une courroie.
Dans tous les cas, cependant, un appareil mécanique mobile doit circuler entre le pédalier et la roue. Le Free Drive ne nécessite qu’un câblage électrique pour relier l’un à l’autre.
Free Drive a été développé avec Heinzmann
Développé en partenariat avec Heinzmann, spécialiste de la propulsion électrique des deux roues, il n’est pas sans rappeler les systèmes de transmission par câble utilisés dans certaines voitures électriques.
Schaeffler parle même de « vélo par câble » pour parler de son vélo Free Drive.
Il se compose de quatre éléments principaux : un générateur intégré dans le pédalier, un moteur de 250 watts dans le moyeu arrière, une batterie au lithium et une « interface homme-machine » montée sur le guidon.
Lorsque le cycliste pédale, il fait tourner le générateur. Ce faisant, il convertit son énergie mécanique en énergie électrique. Cette énergie est alors transmise au moteur. Ce dernier reconvertit l’énergie électrique en énergie mécanique, qui est utilisée pour faire tourner la roue.
Le générateur régule la résistance à laquelle le cycliste est confronté lorsqu’il pédale, en fonction de l’effort de pédalage qu’il a choisi pour maintenir sa vitesse de croisière. S’il pédale plus fort que nécessaire, l’énergie excédentaire est stockée dans la batterie. Cette batterie est également rechargée par un système de freinage par récupération dans le moteur.
Pas le premier système bike-by-wire
En outre, les vélos électriques qui utilisent ce système devraient nécessiter moins d’entretien que leurs homologues conventionnels. Cela dit, dans un article publié sur le site Web Electrek, un représentant de Schaeffler a admis que le Free Drive est environ 5 % moins efficace qu’une transmission par chaîne ; lorsqu’il s’agit de convertir la puissance de pédalage du cycliste en mouvement vers l’avant.
En outre, ce n’est pas le premier système bike-by-wire que nous voyons. Dans l’ebike Mando Footloose, le pédalier est relié à un alternateur qui charge une batterie. Batterie qui alimente à son tour un moteur de moyeu arrière.
Le Free Drive a été officiellement dévoilé au salon Eurobike de Friedrichshafen, en Allemagne.