L’étude, de Keith N. Hampton, menée depuis plusieurs mois sur le comportement social ou non des utilisateurs des réseau sociaux est enfin terminée et publiée. Les geek ne sont pas des no life ! Je vous propose d’en découvrir les principales conclusion ainsi que l’étude dans son intégralité.En substance, et contrairement à ce qui est dit depuis des années, les SNS ne sont pas réservés aux anti-sociaux. Les SNS sont bien un facteur de sociabilisation ou de re-sociabilisation.
A l’origine de l’étude, des questions ont été soulevées au sujet de l’impact social de l’utilisation généralisée des sites de réseaux sociaux (SNS), comme Facebook, LinkedIn, MySpace et Twitter. Ces technologies isolent-elles les gens ou diminuent leurs relations ? Quels sont les avantages associés au fait d’être connecté à d’autres de cette façon? Le Pew Research Center’s Internet & American Life Project a donc décidé d’examiner les SNS dans une enquête afin d’étudier des internautes sur l’ensemble des réseaux sociaux et étudier si leur utilisation de ces technologies est liée à la confiance, la tolérance, le soutien social et communautaire et l’engagement politique.
Le nombre de ceux qui utilisent les sites de réseaux sociaux a presque doublé depuis 2008 et la population des utilisateurs de SNS a vieilli.
Dans cet échantillon, 79% des adultes américains ont déclaré avoir utilisé Internet et près de la moitié des adultes (47%), soit 59% des utilisateurs d’Internet, disent utiliser au moins un des SNS. C’est près du double des 26% d’adultes (34% des utilisateurs d’Internet) qui ont utilisé un SNS en 2008. Entre autres choses, cela signifie que l’âge moyen des adultes SNS utilisateurs est passé de 33 en 2008 à 38 en 2010. Plus de la moitié de tous les utilisateurs SNS adultes ont maintenant plus de 35 ans. Environ 56% des utilisateurs de SNS aujourd’hui sont des femmes.
Facebook domine l’espace SNS dans ce sondage: 92% des utilisateurs de SNS sont sur Facebook, 29% utilisent MySpace, 18% LinkedIn, et 13% sur Twitter.
Sur Facebook sur une journée classique :
- 15% des utilisateurs de Facebook mettent à jour leur propre statut.
- 22% commentent sur un autre post ou un statut.
- 20% commentent les photos d’un autre utilisateur.
- 26% « like » le contenu d’un autre utilisateur.
- 10% envoient un message privé à un autre utilisateur
Les utilisateurs de Facebook sont plus proches et ont un soutient social plus important que d’autres personnes.
Sur une échelle de 100, l’Américain moyen a marqué 75/100 sur une échelle de soutien total, 75/100 sur le soutien émotionnel (comme recevoir des conseils), dans un compagnonnage 76/100 (comme d’avoir les gens à passer du temps avec), et 75/100 de l’aide instrumentale (comme avoir quelqu’un pour les aider si elles sont malades et au lit).
Facebook fait revivre des relations « dormantes ».
Dans l’échantillon, l’utilisateur moyen Facebook a 229 amis sur Facebook. Ils ont indiqué que leur liste d’amis contient :
- 22% : amis de l’école secondaire
- 12% : la famille élargie
- Collègues : 10%
- Amis de collège : 9%
- 8% de la famille immédiate
- 7% : des groupes bénévoles
- Les voisins : 2%
Les sites de réseautage social sont de plus en plus utilisées pour entretenir le lien social.
Vous cherchez seulement à ceux que les utilisateurs SNS rapport comme leurs confidents de discussion de base, 40% des utilisateurs ont friended l’ensemble de leurs plus proches confidents. Cela représente une augmentation substantielle de 29% des utilisateurs qui ont rapporté dans notre enquête de 2008 qu’ils avaient friended l’ensemble de leurs confidents de base.
Les utilisateurs de MySpace sont plus susceptibles d’être ouverts aux points de vue opposés.
L’étude a aussi envisagée la capacité des gens à envisager de multiples points de vue. Il n’existe aucune preuve que les utilisateurs du SNS, y compris ceux qui utilisent Facebook, sont plus susceptibles que les autres. Par ailleurs, l’analyse de régression a révélé que ceux qui utilisent MySpace ont des niveaux significativement plus élevés à la mise en perspective. L’adulte moyen a marqué 64/100 sur une échelle de mise en perspective, en utilisant une analyse de régression pour le contrôle des facteurs démographiques. Un utilisateur de MySpace qui utilise le site une dizaine de fois demi par mois tend à marquer d’environ 8 points de sur l’échelle.
Vous pouvez retrouver ici l’étude complète