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Injectsense – Un implant injectable conçu pour surveiller le glaucome

L’implant Injectsense est conçu pour surveiller en permanence la pression intraoculaire du receveur. Lorsque quelqu’un souffre d’un glaucome, il y a toujours un risque que la pression causée par l’accumulation de liquide dans l’œil endommage le nerf optique ; entraînant ainsi la cécité.

Habituellement, les patients atteints de glaucome subissent régulièrement des contrôles de pression chez un ophtalmologiste. S’il est déterminé qu’un excès de fluide d’humeur aqueux non drainé entraîne une augmentation dangereuse de la PIO, des mesures telles qu’un changement de médicament ou même une intervention chirurgicale peuvent être mises en œuvre.

Injectsense vise à augmenter le nombre de contrôle

Malheureusement, ces contrôles ne sont généralement effectués que quelques fois par an. Toutes les fluctuations qui se produisent entre ces visites sont ignorées. À cette fin, plusieurs groupes ont récemment mis au point des implants qui restent dans l’œil de manière permanente. Ce qui permet aux patients de réaliser leurs propres contrôles de PIO à domicile. Cela dit, ces dispositifs doivent être implantés via une chirurgie oculaire.

Comme son nom l’indique, le minuscule capteur Injectsense (2,5 x 0,6 mm) est simplement injecté dans la couche « pars plana » du milieu de l’œil. L’ensemble de la procédure ne prend que cinq minutes. Cela peut être effectué par un ophtalmologiste dans son cabinet.

L’alimentation de l’implant va évoluer

Dans la forme actuelle de la technologie, l’implant est temporairement alimenté par le signal radio provenant d’un lecteur séparé. Cela lui permet de transmettre des données à la demande des yeux des animaux de laboratoire. En fin de compte, toutefois, il est prévu que l’implant soit alimenté par une microbatterie personnalisée intégrée.

Cette batterie serait rechargée en sans fil via un appareil portable ; tel qu’une paire de lunettes intelligentes. Fonctionnant via ces lunettes et un smartphone jumelé, l’implant téléchargerait également régulièrement ses données de PIO sur un serveur cloud. À l’aide d’une application, les patients peuvent alors vérifier leur pression intraoculaire à tout moment, en vérifiant s’ils restent dans la zone ciblée.

« Nous prévoyons de mener nos premières études sur l’homme début 2021 ou avant », nous dit Ariel Cao, PDG d’Injectsense, à propos des projets futurs de la société. « Notre voie réglementaire permettrait la commercialisation sur le marché initialement en Europe, puis entre six mois et un an plus tard aux États-Unis. »

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