Vincent Callebaut a depuis longtemps l’ambition de faire de Paris une ville verte au lieu d’une ville de lumière.
Le dernier projet de Vincent Callebaut consiste en une passerelle verte dans la capitale française. Baptisée « Ligne verte ou The Green Line », cette passerelle remplie d’arbres servirait également à la culture des fruits et légumes, avec, pour faire bonne mesure, un ambitieux ensemble de technologies durables comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne.
Rappelant le malheureux Garden Bridge de Londres, la ligne verte de Vincent Callebaut relierait les 12e et 13e arrondissements de Paris. Sa conception générale s’inspire du squelette d’un poisson et son pont supérieur aurait une longueur de 220 mètres. Tandis que le pont inférieur en arc aurait une longueur de 160 mètres.
En plus des passerelles pour piétons, le pont comprendrait 3 500 m² de jardins potagers et de vergers ; ainsi que 8 500 m² de jardins plus vastes sur la rive voisine. Selon Vincent Callebaut la ligne verte permettrait de produire un volume impressionnant de 87 500 kg de produits par an sous forme de choux, de bettes à carde, d’asperges, de pois, de myrtilles, etc. Les berges de la rivière abriteraient également des bureaux, des commerces de détail et des salles de formation. Tandis que la rivière elle-même abriterait des habitats de poissons dotés de systèmes de filtration de l’eau.
C’est un projet ambitieux, assorti d’une série de caractéristiques de durabilité. Des panneaux solaires hybrides produiraient à la fois de l’électricité et de l’eau chaude et fonctionneraient à côté de 56 éoliennes, une sorte de système de biogaz (il serait alimenté par les parties non comestibles des plantes cultivées pour produire de l’énergie), tandis que la rivière serait également utilisée comme puits de chaleur. L’énergie excédentaire serait acheminée vers les bâtiments voisins.
Le projet implique également Bollinger + Grohman, Greenaffair et Sempervirens. Il a été commandé par Ceetrus dans le cadre d’un concours d’architecture.